Conditions du
mariage.
Pour ce mariage,
les deux époux doivent être juifs, ainsi que leurs parents, qui doivent être
mariés religieusement (ceci étant prouvé par la présentation de leur acte de
mariage). Les témoins, des hommes seulement, doivent aussi être juifs.
Autre
point de vue sur ces mariages mixte.
Une
étude montre que si la communauté juive sait gérer le problème
intelligemment, les mariages mixtes peuvent représenter un apport à la
communauté juive et non une perte.
www.massorti.com/Mariages-mixtes.html
Haut
de page
La
préparation
Le plus
souvent, la femme du rabbin prépare la mariée à sa future vie d'épouse (cachérisation
de la viande, séparation de la vaisselle...). La veille du mariage, la mariée
se rend avec son entourage féminin au mikvé, bain rituel de purification au
terme duquel elle reçoit une attestation indispensable à la célébration du
mariage. Enfin, le sabbat précédant la cérémonie, les futurs époux se
rendent à la synagogue pour obtenir la bénédiction divine sur leur foyer.
Puis le marié remet la bague à sa femme pour enfiler à son tour lui-même sa
propre alliance viennent ensuite la lecture et la signature de l'acte de mariage
et les sept bénédictions. Le marié enfin brise un verre avec son pied droit
et prononce le verset d'un psaume ("Si je t'oublie Jérusalem que ma droite
m'oublie").
Haut
de page
La
cérémonie.
Elle se déroule
à la synagogue, et ne peut avoir lieu le jour du shabat (samedi). Le
jour du mariage, ils jeûnent jusqu'à la cérémonie nuptiale. Le marié, qui
porte le traditionnel taleh (châle de prière), et la mariée se placent sous
le dais nuptial (la houppah). Là le rabbin les bénit.
Différents
rituels sont observés : Fiançailles, lorsque le fiancé passe un anneau au
doigt de la fiancée, devant les deux témoins, et les fiancés boivent une
coupe de vin.
Puis le rabbin
lit l'acte de mariage ou ketoubah,
document juridique rédigé avant le mariage par les fiancés et leurs
familles, pour être remis à la mariée
durant la cérémonie. Y sont exposées les obligations (d’ordre
financier essentiellement) du mari envers son épouse, et de
nombreuses autres, ajoutées par les sages du Talmud. D’autres conditions au mariage, décidées
préalablement par le couple, complètent ce contrat. Mais, de nos jours
les clauses financières ou
spécifiques en matière de divorce, veuvage, héritage.. sont en
fait régies selon la législation du pays. Cette ketoubah est alors
signée par les témoins et le marié.
Ensuite a lieu la
bénédiction du couple, et les mariés boivent une deuxième coupe. Le marié
casse alors un verre en souvenir de la destruction du temple de Jérusalem.
Suivent sept
jours de fête, pendant lesquels les mariés ne doivent pas travailler.
Haut
de page
Pour plus d'informations :
www.massorti.com/-Mariage-.html
pratique
du mariage
Mariage et divorce en
Israël
Condamnées au mariage
Documentaire (Société)
MARDI 27 MAI 2008 / 20H40
Documentaire d’Anat Zuria et Serge Gordey (Sentenced
to Marriage/Mekudeshet, Israël/France 2004). 65 mn. Rediffusion. 27/5/08.
France 5.
Dans le film Purity (Fipa d’or du documentaire
en 2003), la réalisatrice Anat Zuria se penchait sur la question des rites de
purification des femmes dans les familles orthodoxes juives.
Avec ce documentaire glaçant consacré au
divorce, elle poursuit l’exploration de la condition féminine dans la
société israélienne, où l’union des époux est régie par les tribunaux
rabbiniques et la loi juive.
Pour être prononcé, le divorce doit être
accepté par le mari. Tant que celui-ci refuse d’accorder le « get », l’épouse
ne peut fréquenter un autre homme. Lui, en revanche, est autorisé à vivre
avec une nouvelle compagne, à lui faire des enfants, etc. Une situation
révoltante, dont le documentaire rend compte à travers le parcours de trois
femmes déterminées à recouvrer leur liberté, avec l’aide d’une
association d’avocates.
Victimes de conjoints irresponsables, parfois
violents, refusant d’assumer financièrement l’éducation des enfants,
Tamara, Michelle et Rachel attendent depuis des années la décision des juges
rabbiniques. La réalisatrice s’est attachée à leur quotidien et a réussi
à entrer – fait rarissime – dans l’enceinte du tribunal. Bien que la
salle d’audience soit restée fermée aux caméras, elle a pu filmer
discrètement les couloirs et capter, clandestinement, des bribes de plaidoiries
(rejouées ensuite par des comédiens). Des extraits sonores hallucinants de
mauvaise foi, témoignant de la complaisance des magistrats envers les époux
ainsi que de la banalisation de certaines pratiques aberrantes (accepter que la
femme achète son divorce !).
La violence des humiliations subies par les
épouses – dont certaines obtiennent quand même gain de cause – est ici
restituée crûment. Déchirante, la crise de nerfs de Rachel en plein tribunal
donne la mesure de la souffrance et du désespoir de ces captives emmurées dans
une insoutenable marginalité. ( Hélène Marzolf Hélène Marzolf Télérama,
Samedi 24 mai 2008 )
Haut
de page
|